... on voyage en Europe grâce aux livres

Ma propose le thème « roman » pour cette semaine du Projet 52 – 2019. Je ne sais pas si elle ou les autres participants ont pensé au style architectural roman, aux livres ou à tout autre chose. Moi, j’ai opté pour la seconde interprétation. J’en profite donc pour vous livrer d’autres idées de lecture. Après les romans pour rire et voyager et ceux qui se passent en Asie, voici des histoires qui se déroulent en Europe.

L’idée n’est pas de vous faire une critique littéraire approfondie de chaque livre. Juste de vous suggérer des lectures.  Si vous cliquez sur les titres, cela vous emmènera sur le site de Babelio. Vous y trouverez un résumé et plein d’avis qui vous permettront de décider si oui ou non, vous souhaitez lire ce livre.

On commence par un classique. Gens de Dublin fait le portrait de gens typiques de Dublin au début du XXème siècle. Ils sont passifs, comme prisonniers de leur ville. Les nouvelles sont plus ou moins reliées les unes aux autres.

Moins connu Le fabuleux voyage d’un jeune homme en combinaison spatiale dans un combi Volkswagen ne nous emmène en voyage initiatique que dans la 2ème partie du livre. La 1ère met en place les personnages. Le héros est allergique au soleil, d’après sa mère. Il n’est jamais sorti de chez lui. Il vit à travers les films. Sa meilleure amie a peur de tout. Malgré cela, avec d’autres amis en quête identitaire, ils traversent l’Angleterre en combi pour voir un gourou qui pourrait le guérir.

L’étrange voyage de M. Daldry raconte le voyage d’une anglaise et de son voisin de palier qui partent à Istanbul car, d’après une voyante, c’est là qu’elle a grandi.

On continue vers l’est. L’insoutenable légèreté de l’être mêle des réflexions sur la vie et retrace la vie d’un coupe à l’époque communiste entre Prague, Vienne et d’autres lieux d’Europe de l’est. Tomas, chirurgien tchèque brillant, coureur de jupons, fuit le régime russe. Sa femme fidèle souffre de la situation.

On reste en Europe de l’est avec Le pingouin. On se retrouve dans l’Ukraine des années 80-90. Un journaliste raté vit avec un pingouin qu’il a sauvé du zoo. Il se fait embaucher pour écrire des nécrologies de gens encore vivants. Mais bizarrement, elles meurent au fur et à mesure. Le livre a une suite, plus glauque. L’auteur a aussi écrit Laitier de nuit avec la même ambiance sur fond de trafic, de corruption et de morts mystérieuses.

Plus léger et plus au nord, Doppler, c’est l’histoire d’un norvégien qui décide de vivre dans la forêt car il n’aime pas les gens ni la société de consommation et il veut rendre hommage à son père. Il va se lier d’amitié avec un petit élan. C’est acerbe, drôle et touchant.

Je ne sais plus pourquoi le titre est Les chaussures italiennes car l’histoire se passe sur une île de la Baltique. Un homme a décidé de s’isoler. Il y mène une vie tranquille jusqu’à ce que son amour de jeunesse, mourante, lui rende visite. Il ne se passe pas grand chose mais c’est bien écrit.

Heureux comme un danois rassemble des anecdotes, des souvenirs personnels et des chiffres pour comprendre pourquoi le Danemark est le pays le plus heureux.

pour finir, on part vers une dernière destination. En Italie du sud, après 1945, les femmes s’émancipent. Chacun tente de faire La loi à l’autre, les riches aux pauvres, les hommes aux femmes. Tout se sait. Chacun surveille.

En Italie toujours, deux des trois Histoires incertaines se déroulent à Venise. Un homme d’âge mûr raconte à la 1ère personne ses rêveries basées sur des anecdotes.

J’espère vous avoir donné envie. Il y en a pour tous les goûts, du plus ou moins léger…. Bonne lecture !

Crédits pour la photo mise en avant : Jason Parrish